Lien entre vulnérabilité et confiance relationnelle
Se montrer vrai.e, nu.e, avec ses ressentis et opinions, ses désirs et besoins – parfois différents de « la norme »…
… c’est un peu comme sauter dans un gouffre rempli de serpents et de hyènes affamées !
Pourquoi faire ça, il faudrait être dingue ?!
Bien souvent, on ne nous a pas montré que c’était sécurisant de partager ses émotions ou ses envies.
On ne nous a pas non plus appris comment exprimer ce qui était vrai pour soi, mais plutôt à « faire plaisir aux autres« .
Pour beaucoup de personnes, notamment les plus sensibles et empathiques, il y a une sur-adaptation qui s’est mise en place.
Une stratégie qui semble efficace et répétable à l’infini ! Celle de se calquer sur l’autre.
Le cercle vicieux lorsqu’on essaye de contrôler son image
Parfois, sans même s’en rendre compte, on apprend à se mettre sur la même longueur d’onde que l’autre. A éteindre les signaux venant de soi pour ne capter que ceux de l’autre. Ou à taire la petite voix intérieure dans l’espoir d’être aimé.e, de ne pas être jugé.e, critiqué.e ou abandonné.e.
Mais c’est une fausse bonne idée.
Car en fuyant cette vulnérabilité, cette authenticité, qui semble si dangereuse,on se retrouve dans de fausses relations. A commencer par celle avec soi-même…on est perdu.e, seul.e, confus.e.
Inconsciemment, c’est la personne que vous êtes que vous censurez ou reniez.
Et plus on fait cela, plus on se sent seul.e.
Puis, lorsqu’on se sent seul.e, on met ce masque de faux détachement, pour surtout ne pas être vulnérable, vu.e dans cette fragilité.
Il y a parfois cette fausse croyance que « si je ne montre rien, on ne peut pas m’atteindre ».
Cependant, lorsqu’on cherche à contrôler notre image (en ne montrant pas ses défauts, ses émotions négatives, son besoin d’aide parfois), on finit par s’isoler émotionnellement.
On peut aussi se rendre compte que l’on n’attire que les relations désengagées, manipulatrices ou toxiques… Ce qui renforce ce sentiment de solitude ou de « ne pas être assez ».
Pour rompre ce cercle vicieux, il faut comprendre que la vulnérabilité, c’est la porte d’entrée pour recevoir de l’attention sincère.
La transparence de la vulnérabilité comme guérison
La transparence permet d’être authentiquement vue donc authentiquement aimé.e.
Elle permet de laisser tomber les masques si épuisant à porter (« si je dis ça ou fais ça alors l’autre va rester »).
C’est un enfer de vivre comme ça !
Ce qui est derrière ça, le manque de confiance en soi dans les relations, c’est bien sûr lié à notre histoire.
Mais notre histoire, c’est ce qu’on a vécu : ça ne va pas s’en aller, ça fait partie de nous.
Par contre, au lieu de l’analyser et se dire « je sais d’où ça vient mais ça ne s’en va toujours pas », je propose de faire le contraire.
C’est à dire qu’on va expérimenter (=vivre dans le concret et le réel) des situations, des preuves, des ressentis où on est apprécié.e, aimé.e, valorisé.e pour qui on est quand on exprime vraiment nos envies, nos besoins et nos limites.
Quand on ne fait pas semblant.
Quand on ne se cache pas derrière une version parfaite ou « plus normale » de soi.
Quand on peut être cette version vraie et vulnérable de nous-même (qui prend soin de nos envies et besoins authentiques)…
… c’est une profonde guérison du manque d’attention, manque d’amour ou manque d’écoute.
Ces manques surviennent, inconsciemment, lorsque l’on a caché ou censuré des parties de nous-mêmes qu’on pensaient pas assez bien.
Ce qui est apaisant et qui permet la connexion émotionnelle et affective, c’est d’être une version jamais vue ailleurs, imparfaitement unique.
Si vous voulez emprunter ce chemin, vous pouvez prendre rendez-vous au cabinet ou en téléconsultation.